Saturday, July 5, 2008

Et «le gars de Brossard» dans tout ça?

Justin Wastnage is quoted in the following article, which originally appeared in Quebec City daily Le Soleil on July 5, 2008, written by Stéphanie Martin.

«Je pense souvent à mon gars de Brossard, qui est assis sur le bord de sa piscine et qui entend parler du 400e. Pour qu'il vienne à Québec, il faut qu'il y ait des choses dans lesquelles il se reconnaît sans qu'on soit obligé de lui expliquer le concept.» C'était en janvier. Daniel Gélinas, nouvellement nommé PDG de la Société du 400e, avait formulé ce voeu.

Une courte balade entre le quartier Saint-Roch et l'Espace 400e, dans le Vieux-Port, suffit à convaincre que les efforts de promotion déployés par la Société depuis six mois ont porté fruit. Des véhicules immatriculés en Ontario, en Colombie-Britannique, en Nouvelle-Écosse, au Vermont, au Massachusetts, alouette! sont nombreux à converger vers le coeur des festivités. Cependant, rien pour mener sur la piste du gars en question, qui se promène incognito avec sa plaque «Je me souviens».

Sur place, Le Soleil croise d'abord un rouquin à l'accent intrigant. Justin Wastnage, un Australien qui parle remarquablement bien le français, est journaliste pour Travel Weekly. Après la détestable pluie de la veille, il comptait bien se reprendre pour admirer les charmes de Québec. «Le patrimoine est très bien préservé. Les touristes australiens aiment beaucoup ça», dit-il. De retour chez lui, il se promet de faire découvrir à ses compatriotes ? qui ne connaissent souvent du Canada que la Colombie-Britannique ? «un petit îlot français dans l'est du pays».

Plus loin, les Barthel et les Lehair, venus tout droit de la région de Lorraine, en France, entament leur journée de découvertes. Ils avaient déjà planifié un séjour de deux semaines dans l'Est du Canada et sur la côte est états-unienne quand ils ont eu vent des célébrations du 400e anniversaire du berceau de l'Amérique française.

Du coup, ils ont prévu un détour de quelques jours à Québec. Intrigués, ils se promettent d'assister à la projection «son et lumière» sur les silos de la Bunge. La veille, c'est du haut du Concorde qu'ils avaient admiré les gigantesques feux d'artifice. Et ils ne cessent de s'émerveiller de l'accueil attentionné des Québécois.

Mais toujours pas de trace de notre Brossardois. Il y a bien Jacques Boudreau, de Gatineau, passionné de l'histoire des Franco-Américains de Nouvelle-Angleterre. En visite chez son fils, il en profite pour prendre part à la fête et aussi pour admirer le Lois McLure, un voilier construit à Burlington, réplique des goélettes du XIXe siècle qui ont sillonné les cours d'eau entre New York, Québec et Montréal.

Il y a aussi Steve Martin, de la banlieue de Toronto, qui, avec sa femme et ses deux enfants, se promet de visiter les vestiges archéologiques de la cour sud-est du château Saint-Louis, sous la terrasse Dufferin. «Ça n'arrive qu'une fois dans une vie!» s'exclame-t-il. À l'en croire, Québec est une destination vacances très populaire cet été chez ses compatriotes de la Ville reine.

On croise également la famille Denis, venue de Rimouski et de Rivière-au-Renard, des visiteurs fidèles à Québec, qui n'auraient manqué pour rien au monde son 400e, avec les spectacles et les arts de la rue. Au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie, assurent-ils, la fête fait beaucoup parler d'elle.



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